Mes 3 conseils pour préparer une compétition importante
Vous vous entraînez depuis des semaines… et pourtant, à mesure que le jour J approche, le stress monte ?
Laissez-moi vous partager 3 pistes simples et puissantes à intégrer à votre préparation pour arriver concentré·e, serein·e et confiant·e le moment venu.
1. J’utilise ma tête
C’est de là que tout commence lorsque le stress s’invite avant une compétition. Alors c’est aussi par là que tout doit être recadré : il s’agit de reprendre le pouvoir.
🔍 Le contexte
Même avec une préparation impeccable, il est normal de sentir la pression monter. Pourquoi ?
Parce que notre cerveau a une mission : nous protéger. Dès qu’il perçoit un changement, une foule, du bruit, une respiration accélérée, un sommeil léger, un estomac noué… il déclenche son alarme : “Danger, fais demi-tour !”
Et là, il devient très convaincant. Il vous souffle des pensées étranges mais terriblement persuasives :
- “Regarde ce concurrent, il a l’air tellement serein, c’est sûr qu’il va gagner !”
- “Il pleut… je vais glisser, c’est certain !”
- “Ma famille est là, si je perds, ce sera la honte éternelle.”
- “Les coachs vont voir toutes mes erreurs, ma place n’est plus ici.”
Notre cerveau dramatise : c’est son job. À nous de le recadrer.
💡 La solution
Il ne s’agit pas de faire taire ces pensées, mais au contraire d’ouvrir le dialogue.
Amenez du concret, du factuel, du rationnel.
✦ Exemples de réponses possibles
- À “Mon concurrent a l’air serein”
→ “Je ne suis pas dans sa tête. Il est peut-être tétanisé par le stress. Et ce qui compte, c’est ce qu’il se passe pendant la course, pas avant.” - À “Il pleut, je vais glisser”
→ “La pluie est la même pour tout le monde. Je me suis entraîné·e des dizaines de fois dans des conditions pires, et ça ne m’a jamais empêché·e de performer.”
→ “Je sais m’adapter : je vais simplement m’ajuster 1)… 2)….”
En bref : répondez à votre cerveau comme un adulte rassurerait un enfant effrayé.
2. J’utilise mon corps
🔍 Le contexte
Le stress fait partie de la vie d’un·e sportif·ve. Mais parfois, il prend trop de place : nuits écourtées, émotions en montagnes russes, fatigue avant même le départ…
Le cerveau influence le corps, mais le corps influence aussi le cerveau.
C’est un dialogue permanent : si l’un s’emballe, l’autre suit.
💡 La solution
Utilisez l’outil le plus simple, le plus puissant… et toujours disponible : la respiration.
Une respiration profonde permet :
- d’oxygéner le cerveau et les muscles,
- de focaliser votre attention sur un point précis (et non sur les pensées négatives),
- d’activer le diaphragme, relancer l’énergie et envoyer un message de sécurité au cerveau :
“Respiration ample, muscles plus relâchés… tout va bien, aucun danger.”
- d’activer le diaphragme, relancer l’énergie et envoyer un message de sécurité au cerveau :
En quelques minutes, le corps s’apaise… et le mental suit.
3. J’utilise mon cœur
Ah oui, le cœur ! On l’oublie souvent, et pourtant c’est lui qui vous amène ici.
Le sport – surtout en compétition – est un moteur émotionnel puissant : passion, dépassement de soi, joie d’être sur le terrain, amour de votre discipline.
💡 Un exercice à tester le jour J
Dans l’agitation, prenez 10 secondes pour vous poser et vous demander :
- “N’est-ce pas un privilège d’être ici, en train de me rapprocher de mon rêve ?”
- “Aimerais-je être ailleurs à cet instant précis ?”
Je parie que la réponse est non.
Cette simple pensée peut tout changer : elle remet les choses en perspective et vous reconnecte à votre joie, votre énergie positive, votre adrénaline constructive.
Pour résumer
Avant une compétition importante, j’active ma tête, mon corps et mon cœur :
- Ma tête : j’ouvre le dialogue avec mes peurs et je leur réponds avec lucidité, comme un parent rassure un enfant.
- Mon corps : je respire profondément pour oxygéner, calmer et rééquilibrer.
- Mon cœur : je me rappelle pourquoi je suis là et je savoure l’instant au lieu de le subir.
Et pour toi, quelle est ta “botte secrète” pour garder le cap le jour J ?
